Un jour, je suis allé voir un spectacle de cirque contemporain : j’en suis revenu émerveillé, fasciné par le mouvement, l’équilibre, la légèreté de ces corps aériens…
C’est alors que j’ai décidé d’entreprendre un nouveau projet. Je suis allé à l’ESAC (école supérieure des arts du cirque de Bruxelles) pour photographier les artistes en formation ; j’ai vu la rigueur de leur travail, j’ai apprécié la répétition du mouvement, les chutes et les rattrapages, la splendeur d’un geste parfaitement maîtrisé.
Je suis ensuite retourné dans mon atelier et j’ai dessiné des silhouettes et des silhouettes… J’ai ensuite découpé des papiers colorés. J’ai tendu des fils, j’ai créé une structure. J’ai assemblé le tout et j’ai observé l’air, caresser l’ensemble… Le mobile bouge, doucement, au rythme de l’air qui vient effleurer les silhouettes de papier.